Les politiques pris dans une affaire utilisent toujours la formule : « J’ai confiance en la justice de mon pays. » Ils n’en croient rien et les citoyens, usagers de la justice, non plus. De nos grandes institutions, la justice est celle qui a le plus de défauts – plus que l’école et la police : elle est lente, peu efficace, peu professionnelle, pas assez équitable. Ça tient au manque de moyens, mais aussi à l’organisation et la formation. Et puis à la psychologie collective des magistrats, qui sont coupés de la société qu’ils sont censés réguler, et qui veulent être à la fois fonctionnaires et indépendants. Ils jugent souvent mal ; on peut comprendre qu’ils soient mal jugés.
Dans ce sondage comme dans beaucoup d’autres, l’un des reproches principaux porte sur la manque d’indépendance des juges d’instruction. Vous partagez ce point de vue ?
Non. Les juges sont protégés par leur statut et le pouvoir n’a la main ni sur leurs enquêtes ni sur leur carrière – on le voit avec la litanie des « affaires ». D’ailleurs, la question des enquêtes n’est pas l’essentiel. Ce qui nourrit le plus la défiance, c’est la lenteur et les aberrations des décisions, les défaillances de l’exécution des peines. Surtout, le vrai problème (et les citoyens ne le mesurent pas) est dans la confusion entre juges et procureurs, issus du même corps et qui passent d’un côté à l’autre au fil de leur carrière. La question n’est pas de séparer le parquet du pouvoir, mais de séparer les juges des procureurs.
Autre enseignement de ce sondage : en France, les Français, ont l’air de préférer Manuel Valls à Christiane Taubira, qui recueille d’ailleurs une nette majorité d’opinions négatives. Quelle conclusion peut-on en tirer ?
D’abord, à question idiote réponse idiote : pourquoi ne demande-t-on pas si on préfère le ministre de la défense à celui des finances ? C’est une façon d’opposer la justice et la police qui ne sert qu’à alimenter la confusion. En fait, les deux institutions sont complémentaires mais il est clair qu'un chef de gouvernement a plus de poids politique, et il est plus en phase avec le climat répressif que nous connaissons. Il est vu, lui, comme celui qui veut qu’on arrête toujours plus de personnes ; et un Ministre de la Justice, est vu comme celui qui voudrait qu’on en mette moins en prison. Ce n’est pas faux : chacun est dans son rôle et ils ont tous les deux raisons.
L’état des prisons dans certains pays de l'Union Européenne, est une honte et leur coût est un poids énorme sur la justice. Avec la crise en Europe, on ne pourra de toute façon pas construire toujours plus de prisons. Donc chercher des sanctions alternatives, c’est sûrement une vue idéologique mais surtout un impératif économique. Mais aussi difficile que ce soit à entendre, c’est la moins mauvaise solution. C’est sur cette évidence que les citoyens d'Europe devraient fonder… leur jugement.
Bonjour,
Bien sur la justice est faillible, puisqu'elle est rendue par des hommes faillible.
Toute personne de bonne foi en est consciente.
Je jeter sa haine contre la justice en tant qu'institution parce que l'on a ete condamné injustement est non seulement inutile mais aussi injustifié.
Il y a effectivement tout un arsenal à la disposition de tous pour se defendre, mais faut il encore en avoir les moyens.
un avocat n'est pas gratuit et l'aide juridictionnelle n'est pas un droit, son octroi dépend d'une commisssion qui décide... comment et sur quoi, cela reste bien des fois surprenant.
Le vrai problème est un problème de personne, le juge est il parfaitement impartial ou a t il deja des apprioris sur tels catégorie de personne, et même en amont l'enquête a t elle ete réalisé a charge et a décharge ou exclusivement d'un coté ou de l'autre ?
Le fait qu'un coupable se sent toujours candamné trop sévèrement est en soi humain, la victime elle pensera le contraire ce qui est tout aussi humain, c'est donc a la justice de sanctionner suivant ce que dit la loi et en tenant compte des circonstances soit atténuantes soit aggravante, s'est la personnalisation de la peine.
je me rappelle d'un homme politique de premier rang qui disait alors qu'un autre homme politique avait maille avec la justice.
" Il faut laisser la justice faire sont travail, je fais confiance a notre justice"
ce même homme politique quelques temps plus tard s'est retrouvé lui même a répondre devant la justice et que disait il.
"la justice est une machine sans âme, sans aucune pitié qui broie les gens sans état d'âme, on n'est pas ecouté et même pas entendu"
et pourtant cet homme politique avait pour assurer sa défense les meilleurs avocats et la fortune pour se payer les meilleurs.
alors que dire d'un homme qui se retrouve devant des juges sans avocats, sans revenu et avec l'aide judirictionnelle refusée sans aucune justification du refus.
Une personne dit avoir connu personnellement que 2 parcours judiciaires sérieux. il est vrai qu'un n'était pas au pénal, mais elle en a été ecoeurée, de tout ce qu'elle a entendu de son affaire,et du comment elle a été menée (et pas seulement de la sienne), oui elle peux dire qu'elle ne fait plus confiance aux juges de cette justice particulière et qu'elle ne fera plus confiance à certains juges en particulier, mais également en la justice en générale.
Son parcours au pénal, c'est tout autre chose, si l'enquête laisse plus qu'a désirer, les juges ont fait preuve d' impartialité et se sont montrés peu soucieux des droits de toutes les parties, ce qui lui a permis de se défendre et non seulement de pouvoir apporter ses arguments en défense mais aussi de mettre a mal son accusateur et de mettre en evidence des manquements graves des enquêteurs, ( abus de pouvoir, intimidations, menances sous conditions, conditions de garde a vue humiliante et particulièrement éprouvante physiquement et spychologiquement).
Donc comme cette personne ne cesse de le dire: ce n'est pas l'intitution qui est a remettre en cause mais la probité, l'impartilité et le peu de respect de l'étique des personnes qui rendent la justice et des services judiciares, (, magistrats,policiers, gendarmes)
il est aisé après 36 ou 48 heures de garde a vue dans des conditions éprouvantes physiquement et spychologiquement: de faire signer un P.V dont les tournures laissent sans aucun doute que le mis en cause est "LE" coupable, alors qu'il nez l'est pas, mais signe pour mettre fin à ce supplice.
Comme cette personne ne cesse de le dire et de le répèter, c'est au tout début de l'enquête que la suite 'devant les juges, se joue.
un exemple vécu par une personne dont la parole ne peut pas être mise en doute.
Cette personne rentre très tard chez elle, mais elle a oublié ses clefs, elle décide donc d'escalader sa cloture pour entrer chez elle, pas de chance une voiture de police passe et la voit, donc interpellation, conduite au poste de police, et bien sur interrogatoire en règle.
La police ne veut rien savoir, on ne rentre pas chez soi en escaladant la clôture donc c'est un cambriolage, interrogatoires sur interrogatoires, pressions, menaces pour signer un P.V, refus de la personne, aucune vérification n'est faite pour verifier si cette personne habite effectivement a cet endroit.
le procureur prévenu ( ? ?) autorise la mise en garde a vue, donc interrogatoires sur interrogatoires jusqu'au matin et bien tentative de lui mettre en plus sur le dos X cambriolages qui ont eu précédemment lui dans le secteur.
pas moyen que les policiers appellent la personne déclarée par l'interpellé être la propriétaire de la maison et sa cocubine. rien a faire, impossible de l'appeler. Et cette personne subit toujours des interrogatoires sur interrogatoires jusqu'au matin.
la un peu de répit juste quelque heures et s'est reparti de plus belle, tentatives de faire signer le P.V d'audition, refus de l'interpelé donc on recommence interrogatoire sur interrogatoire et cela jusqu'à ce que la garde a vue soit levée.
De l'avis de cette personne, il y a bien un manquement grave de la part de la police qui aurait dû appeler la personne désignée comme la propriétaire et la concubine du mis en garde a vue, ce qui aurait tout réglé en quelques instants, hé bien non il fallait que l'interpellé soit un cambrioleur! ( point barre), ce n'est que plusieurs dizaines d'heures plus tard ( a la relève) qu'un policier a bien voulu vérifier en appelant la personne désignée par le gardé a vue et tout s'est arrangé en peu de temps.
mais imaginons que l'interpellé signe ses aveux que se serait il passé après avoir reconnu X cambriolages dans le secteur même si la maison ou il a été pris en flagrant délit d'escalade de clôture se révelait être une erreur, mais pour les autres ? ? mystère.
La dans cette situation, nous pouvons penser qu'il y aurait eu de grosses complications pour cet homme du fait qu'il aurait reconnu, sous la pression policière, avoir commis des cambriolages qu'il n'avait pas commis.
Vous qui avez vous même, vécu une garde à vue, savez que ce n'est pas du tout un petit séjour tranquille a l'hôtel de police où on vous pose des questions poliment et gentiment, s'en est même loin voir très très loin.