NON.
C'est seulement un moyen complémentaire en pressions psychologiques, mis à la disposition des policiers, pour obtenir un aveu d'un accusé dont personne ne sait encore s'il est coupable ou innocent.
Il est évident que le recours au test ADN a profondément aidé et modifié les procédures d’investigations , en effet avec ce système on établit un profil génétique unique .
On pourrait penser que la méthode d’analyse d’ADN est infaillible ( le risque de confusion est d’un sur plusieurs milliards ), toutefois les échantillons lors des prélèvements peuvent être pollués par l’ADN du préleveur ou celui des enquêteurs qui sont passés avant comme par exemple en tombant , en parlant , ou en jetant un mégot de cigarette , … toutes personnes peuvent laisser une trace sur son passage .On ne sait donc pas avec certitude si cet ADN provient du meurtrier ou de la victime car cette méthode ne date pas avec précision la propagation de la molécule. Par conséquent on ne peut pas la comparer avec l’heure du délit .
En revanche cette technique peut se trouver fiable mais elle ne doit pas remplacer l’enquête policière mais juste la compléter où à infirmer les premiers résultats d'une enquête.
Plusieurs erreurs judiciaires ont été commises dû à de mauvaises manipulations ou à des interprétations incorrectes des résultats obtenus s'agissant de la collecte, de l’archivage ou de l’analyse des empreintes et des traces génétiques. Le non respect des procédures pourtant strictes peuvent avoir des conséquences graves.
Il y a aussi un risque «de faux positif» malgré qu’il soit mineur
Une expertise d’ADN n’est donc pas une preuve irréfutable, il est nécessaire de trouver d’autres preuves pour déclarer un suspect coupable ou non coupable avant de l’amener devant les tribunaux.
Il peut aussi avoir des échantillons de «faux» ADN sur les scènes de crimes laissés par les criminelles.
On parle de faux positif, c'est qu'il a eu un test positif a tort mais il existe aussi de faux-négatif, c'est qu'il y a eu un test négatif a tort c'est à dire que le résultat du test est contraire à la vérité des faits. Si le risque de faux positif est mineur le risque de faux-négatif est encore plus rare.
Le FNAEG ( fichier national automatisé des empreintes génétiques )permet d'élucider des affaires de toute nature, placé sous le contrôle d'un magistrat, ce fichier centralise les empreintes génétiques issues de traces biologiques, ainsi que les empreintes génétiques des personnes condamnées pour des infractions de type viol , meurtre ou encore trafic de stupéfiants et bien d'autre , pour essayer de faciliter l'identification et la recherche de leurs auteurs.
Aux États-Unis, l'association «The innocence Project» a recensé plus de 200 cas de condamnés innocentés par l'analyse ADN , la plupart du temps après avoir perdus de nombreuses années en prison.
L'ADN à remis en cause la fragilité de certains témoignages à l'origine d'une iden