!
!
fondation 2012 petite

Des CRIMES oubliés par la justice

N'oublions pas ces crimes commis, dont les auteurs ne sont pas poursuivis.

Ceci n'est pas à l'autre bout du monde, mais bien dans un pays de l'Union Européenne.

cette liste ci dessous n'est qu'une petite partie de ces crimes commis dont la justice n'en poursuit pas les auteurs.

Pensez aux victimes dont les douleurs  et souffrances en sont encore plus douloureuses



REJEMBEAU Monique disparu(e) le Vendredi 04 Janvier 1980 à l'âge de 24 ans

REJEMBAUTMonique REJEMBEAU, 24 ans, disparaît à Toulouse le 4 janvier 1980. Elle quitte son employeur pour rentrer déjeuner chez elle où vivent sa mère et son enfant. Elle n’arrive jamais à son domicile. Le lendemain, on retrouve son sac à main dans la Garonne, accroché aux grilles de l’usine hydro électrique du BAZACLE. Sa voiture est retrouvée quelques jours après sur les allées St Michel à Toulouse. Une première ordonnance de non lieu est prononcée deux ans plus tard. En 1985, sur la base de nouveaux éléments, la police demande la réouverture de l’enquête. Curieusement elle est confiée en 1987 au commandant LAKHAL de la section de recherches de la gendarmerie de Midi-Pyrénées. Les recherches s’orientent alors vers le milieu de la prostitution à BARCELONE. Mais un nouveau non lieu est prononcé en 1989. En 1996, la famille de Monique se rend à nouveau à BARCELONE où elle a recueilli le témoignage de plusieurs personnes sur la présence de Monique au BARIO-CHINO, quartier de prostitution à BARCELONE. Malgré ces éléments, le procureur refuse d’ouvrir une nouvelle information judiciaire. 26 ans après les faits, la famille et l’association s’obstinent toujours et demandent la réouverture du dossier.



BUFFIN Patrick disparu(e) le Vendredi 03 Janvier 1986 à l'âge de 28 ans

BUFFIN PatrickPatrick BUFFIN, 28 ans, est retrouvé mort chez lui le 3 janvier 1986, une balle dans la tête, laissant derrière lui une femme et un enfant de trois ans. Le rapport d'autopsie montre que le corps a été déplacé après la mort. La scène de crime a été modifiée et l'on relève des traces de sang piétiné et des empreintes sur plusieurs verres. Quand le corps a été découvert, la porte d'entrée était ouverte avec les clés dans la serrure côté rue. L'enquête conclue au suicide après une autopsie du médecin légiste, le docteur BRAS. Patrick fréquentait depuis peu une jeune femme qu'il voulait sortir de la prostitution. Sa carte bancaire lui a été dérobée et a été utilisée pendant une longue période après les faits. Une plainte a même été déposée alors, pour signaler l'utilisation frauduleuse de cette carte. Son fils Sébastien aujourd'hui âgé de 23 ans et n'ayant eu connaissance des faits qu'après avoir atteint sa majorité, demande la réouverture de l'enquête criminelle. L'avocate de la partie civile obtient du Parquet la saisine d'un juge d'instruction ; or, ce dernier, contre toute attente vient de rejeter cette réouverture d'enquête. Pourquoi un tel refus ? Pourquoi rien n'a été mis en œuvre pour retrouver la ou les personnes qui ont utilisé sa carte bancaire ? Qui veut-on protéger ?



ALLEMANE Jean-Jacques disparu(e) le Dimanche 20 Avril 1986 à l'âge de 20 ans

ALLEMANE Jean-JacquesJean-Jacques ALLEMANE, 20 ans, disparu depuis le 20 avril 1986, est retrouvé mort le 06 juin 1986 dans le canal du midi à Toulouse, le corps entravé de plusieurs liens, relié par un câble à un plot de béton. Sa mort remonterait à une quinzaine de jours, son visage porte la trace de coups. Dans les jours qui ont précédé la découverte du corps, un témoin a indiqué à la famille que Jean-Jacques aurait été pris à partie à la sortie d’un bar, battu et entraîné dans un terrain vague. Pourtant, les docteurs BRAS et ALENGRIN, médecins légistes, concluent à un suicide ! Refusant cette thèse, les parents de Jean-Jacques se constituent partie civile et portent plainte contre x, mais ne disposant pas des ressources suffisantes, ils ne peuvent verser dans les délais les 8 000 Francs nécessaires au déclenchement de l’action publique. Leur demande est jugée irrecevable ! Malgré les faits troublants qui entourent la mort de Jean-Jacques, aucune enquête de police n’est menée, aucun des éléments apportés par la famille n’est pris en compte. 20 ans après le drame, la mère de Jean-Jacques, aidée par Stop à l’Oubli, se bat pour qu’une nouvelle enquête soit ouverte et que la vérité soit faite sur la mort de son fils. Pourquoi le Procureur de la République ne se saisit-il pas de ce dossier pour ouvrir une instruction judiciaire d’autant que ce jeune homme travaillait dans le quartier de la prostitution toulousaine ,particulièrement mortifère dans les années 80-90?



MORTESSAGNE-Epouse CIKOJEVIC Suzanne disparu(e) le Samedi 06 Juin 1987 à l'âge de 65 ans

uzanneMORTESSAGNE-EpouseCIKOJEVIC-MamandeDanielleCONTAUTLe 6 juin 1987 à 17h30, Suzanne MORTESSAGNE, 65 ans, part ramasser des champignons au bord de la Garonne au lieu dit « La Gèze » commune de GAGNAC sur GARONNE. A 20h, son époux handicapé ne la voyant pas revenir donne l’alerte. Ses enfants et ses proches, assistés par la gendarmerie aidée d’un maître chien, entament des recherches jusque dans la nuit, sans succès. Le lendemain à 9h30, le corps sans vie de Suzanne est retrouvé dans un roncier sous un tas de bûches. Cause du décès : hémorragie cérébro-méningée due à un traumatisme crânien très violent. Le meurtre a été commis la veille vers 18h30. La section recherche de gendarmerie de Midi-Pyrénées dirigée à l’époque par le commandant LAKHAL est chargée de l’enquête. Environnement, lieux, hypothèse d’un meurtre commis par un proche sont envisagés, sans résultat. Le dossier est classé sans suite en 1990. En 2001, la cellule Homicide 31 reprend l’enquête et repère des similitudes dans la découverte du corps de Suzanne avec celles de Valérie REORDA (retouvée 4 kms plus loin), de Patricia GELIS et de Laure MARTINET dont les affaires ont été retrouvées dans le même secteur. Depuis 2005, la famille qui a porté plainte contre P.ALEGRE se bat avec l’association pour faire rouvrir le dossier.



SALAZAR Rémy disparu(e) le Mardi 08 Août 1989 à l'âge de 18 ans

Remy SALAZARRemy SALAZARD, 18 ans, prend le train le 8 août 1989 en compagnie d’une relation pour se rendre à Anglet, sur la côte basque, pour des vacances en camping. Sa mère le dépose à la gare Matabiau. Elle n’aura plus aucune nouvelle de son fils. Avant le26 août, date prévue du retour de Rémy, elle signale sa disparition à la gendarmerie qui refuse, à plusieurs reprises, de prendre en compte sa demande. Elle réitère plusieurs fois sa démarche et ce n’est qu’au mois de novembre qu’une procédure de recherche dans l’intérêt des familles (RIF) est enfin déclenchée. Malgré la communication détaillée de faits et de noms de personnes concernées par la disparition de Rémy, le Procureur de la République décide 18 mois plus tard de refermer le dossier, prétendant qu’il s’agissait d’une disparition volontaire. Pendant 17 ans, avec courage, elle s’obstine et ses recherches la conduisent vers le milieu de la prostitution masculine, jusqu’en Espagne. Avec Stop à l’Oubli, elle se bat pour que son dossier soit réouvert et que les investigations soient menées autour de la disparition de son fils. Pourquoi la gendarmerie a t-elle refusé plusieurs fois de prendre en compte la demande de la mère de Rémy ,celui-ci travaillant au moment de sa disparition pour une société de démarchage située elle aussi dans le quartier de la prostitution?



LOUBRADOU Hélène disparu(e) le Mercredi 16 Août 1989 à l'âge de 27 ans

LOUBRADOU HeleneHélène LOUBRADOU a disparu le 16 août 1989 de la clinique AUFRERY à BALMA où elle séjournait suite à une dépression. Elle avait 27 ans et un enfant âgé de 8 ans. Une notice de recherche dans l’intérêt des familles est déposée dans les jours qui suivent mais une enquête n’est ordonnée qu’en février 1990 et confiée à la section recherches de la gendarmerie de Midi-Pyrénées dirigée à l’époque par le commandant LAKHAL. Elle est clôturée 3 ans plus tard, sans résultats. C’est l’arrestation de P. ALEGRE fin 1997 et la création de la cellule Homicide 31 en 2001 qui relancent les espoirs de la famille. L’adjudant ROUSSEL en charge de l’enquête sur le tueur en série établit un rapprochement entre les deux dossiers et une enquête judiciaire est ouverte en mars 2003. Le père d’Hélène constate alors que des documents remis par lui à l’époque à la gendarmerie ne figurent pas au dossier. Que sont-ils devenus ? L‘enquête révèle qu’à l’époque des faits, des patients condamnés pour agressions et tentatives de viol séjournaient à la clinique. Etait-ce leur place ? Pourquoi n’ont-ils pas été interrogés ? Pourquoi le gendarme de la cellule Homicide 31 est-il dessaisi du dossier par sa hiérarchie dans les jours qui suivent l’audition du chauffeur de la clinique qui identifie P.ALEGRE comme un familier de la clinique ?



LOMBRASSA Marie disparu(e) le Mardi 01 Mai 1990 à l'âge de 41 ans

Marie LOMBRASSA, 41 ans vivait à CASTRES dans le TARN. Elle disparaît de son domicile le 1er mai 1990. Elle est retrouvée morte un mois plus tard sur la commune de DOURGNE dans la Montagne noire. Les expertises médico-légales révèlent la trace de fractures, dont une consécutive à un coup violent porté à la face. Aucune trace de boue n ‘est présente sur ses chaussures et le corps est retrouvé dans un endroit particulièrement isolé. Cependant, l’affaire est classée. La cellule Homicide 31 reprend le dossier 10 ans plus tard et les premières investigations révèlent plusieurs individus étranges dans l’environnement de marie LOMBRASSA. L’enquête est interrompue et l’association œuvre pour que le dossier ne soit pas refermé et qu’une réponse soit apportée à ces questions : qui est l’assassin de Marie LOMBRASSA ? Pour quel motif l’a t-on tuée ?



REORDA Valérie disparu(e) le Mardi 07 Août 1990 à l'âge de 16 ans

Valerie REORDAValérie REORDA, 16 ans, disparaît le 7 août 1990 à SAINT JORY près de Toulouse, lors d’une fête de village. Son corps est retrouvé 11 jours plus tard dissimulé sous un pneu de tracteur et des branchages. L’examen du corps, réalisé par le docteur ALENGRIN, médecin légiste, ne perme pas d’identifier avec précision les causes de la mort. En 1999, les investigations n’ayant apporté aucune réponse, le Procureur referme le dossier. En 2000, la cellule Homicide 31 dirigée par Michel ROUSSEL établit un lien possible entre ce crime non élucidé et le tueur en série Patrice ALEGRE. L’enquête est reprise en 2002. En 2004, une nouvelle autopsie est pratiquée à Bordeaux et révèle la trace d’un coup porté au visage. Interrogé, Patrice ALEGRE nie toute implication dans le meurtre de Valérie. L’enquête s’oriente alors vers le père de la victime qui est mis en examen et incarcéré en 2005. Il sera relachéé quelques semaines plus tard. La justice peut elle se contenter des dénégations de Patrice ALEGRE ? N’y aurait ’il pas lieu de faire des investigations plus poussées, d’autant que ce secteur apparaît très mortifère dans les années 80 – 90.



GALBARDI Line disparu(e) le Vendredi 03 Janvier 1992 à l'âge de 29 ans

Line GALBARDILine GALBARDI, 29 ans, est retrouvée assassinée à l’hôtel de l’Europe à Toulouse, le 3 janvier 1992. Elle fréquentait le milieu de la prostitution. Le médecin légiste D.ALENGRIN, conclut à l’époque à une mort par asphyxie. L’enquête initiale est lacunaire, certaines personnes comme le veilleur de nuit, les voisins de la chambre où le crime a eu lieu et les proxénètes ne sont pas interrogés. L’enquête est refermée. En 2001, P.ALEGRE avoue le meurtre de Line GALBARDI à la cellule Homicide 31, puis se rétracte. Christelle BOURRE, alias « Patricia », témoin du crime, accuse toujours ALEGRE et MESSAOUDENE du meurtre. Une nouvelle expertise médico-légale ordonnée en 2005 révèle que les causes de la mort sont dues à des coups assénés sur le crâne avec une grande violence. 4 ans après les faits, l’auteur du crime n’est toujours pas identifié et des scéllés se rapportant à l’enquête initiale ont « disparu ». Pourquoi Line GALBARDI a t-elle été assassinée ? Qui sont les assassins ? Quel était le procureur déjà présent sur les lieux lorsque les enquêteurs pénètrent ce matin là dans la chambre d’hôtel ?



LAZZARI Corinne disparu(e) le Jeudi 02 Avril 1992 à l'âge de 29 ans

LAZARI N&BCorinne LAZZARI, aide soignante, disparaît le 2 mars 1992 à l’âge de 29 ans. Elle regagnait son domicile en voiture après avoir rendu visite à ses parents dont elle est la fille unique. Un signalement est fait à la gendarmerie locale. Le lendemain , son père retrouve sa voiture à St GAUDENS sur une petite route. Les investigations menées par la section de recherche de Toulouse dirigée à l’époque par le commandant LAKHAL, puis par le SRPJ ne donnent rien. En 2000, la cellule Homicide 31 qui dispose d’éléments intéressants n’exclut pas une relation possible entre cette disparition et P. ALEGRE. Depuis le départ à la retraite de l’adjudant ROUSSEL, le dossier ne progresse plus. 14 ans après les faits, de nombreuses investigations restent à faire et la mère de Corinne qui s’est portée partie civile se bat avec l’association pour que le dossier ne soit pas refermé.



GELIS Patricia disparu(e) le Lundi 05 Octobre 1992 à l'âge de 29 ans

Patricia GELISPatricia GELIS, vendeuse de 29 ans, mariée et mère d’un enfant, a disparu en sortant de son travail le 5 octobre 1992. Trois mois plus tard, son corps est retrouvé dans la Garonne, sur la commune de Grenade, non loin de l’endroit où Suzanne MORTESSAGNE a été assassinée. L’enquête est classée sans suite. La cellulle Homicide 31 sélectionne ce dossier et procède à de nouvelles investigations. Les expertises médico-légales réalisées par la suite permettent d’écarter la mort par noyade ou par hydrocution. L’hypothèse d’un crime lié à ALEGRE est posée. Il est mis en examen le 5 octobre 2001 pour ce meurtre.



Magali

point_interrogationEn 1991, Magali a 17 ans lorsqu’elle est arrivée dans le milieu de la prostitution. Mineure, pendant deux mois elle est sous la coupe d’un proxénète Lakdar MESSAOUDÈNE et connaît l’horreur et la torture. Elle est interpellée par les gendarmes en novembre 1991 et ses parents découvrent la situation en présence du colonel LAKHAL. Les procédures élémentaires sont bâclées et, alors qu’elle est mineure, elle n’est pas entendue par les gendarmes pour les faits de torture et de viol qu’elle dénonce. A l’époque, ses parents ne sont pas informés de ces faits particuliers. En 1992, L. MESSAOUDÈNE est condamné pour proxénétisme, l’instruction n’a pas pris en compte ni l’âge de la victime au moment des faits, ni les actes de violence et de torture. Magali subit les conséquences psychologiques de la torture dont elle a été victime et connaît des années difficiles durant lesquelles elle renoue les liens avec sa famille. Quand «l’affaire ALÈGRE» éclate en 2003, elle est amenée a témoigner dans le cadre de l’enquête menée par la cellule Homicide 31. 12 ans après les faits, elle se porte partie civile et porte plainte pour viol et acte de barbarie contre L. MESSAOUDÈNE, P. ALÈGRE et une troisième personne qu’elle refuse de nommer. Le procès se retourne contre les plaignants. Parmi elles, Florence KELIFFI et Christelle BOURRE, d’anciennes prostituées, sont condamnées pour diffamation, Magali n’est pas reconnue comme victime. L.MESSAOUDÈNE et P.ALÈGRE obtiennent un non-lieu. Parallèlement, avec ses parents, elle porte plainte contre l’État pour dysfonctionnements graves et déni de justice dans la procédure la concernant alors qu’elle était mineure. Qui avait intérêt à l’époque à minimiser les actes de L. MESSAOUDÈNE et à passer sous silence les actes de torture et de barbarie infligés à une personne mineure ?