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comment VIVRE après avoir été accusé à tort?

CALOMNIE, ERREUR JUDICIAIRE, COMMENT VIVRE APRÈS AVOIR ÉTÉ ACCUSÉ A TORT ? 

 

        • s n'étaient  Comment défendre une erreur judiciaire?

        • Il faut tout reprendre à la base, et mettre en place tout un protocole. Il faut examiner tout ce qui n'est pas clair dans l'affaire, tous les éléments qui n'ont pas été creusés.
        • On peut avoir recours à des détectives privés, on peut faire des reconstitutions privées.
        • Puis on dépose une requête en révision.
        • Il faut avoir le maximum d'actes de vérification.
        • C'est un boulot considérable, c'est très long.
        • Ça prend au plus rapide, au moins 2 ans, mais le plus souvent plus de 2 ans, voire plusieurs décennies.
        • Et parce que c'est long, parce que l'on remue plein de choses, parce qu'on remet en cause des décisions de justice, il faut y croire.
        • Si on veut prouver l'innocence de quelqu'un qui a déjà été condamné, il faut être convaincu de son innocence.
        • En matière de révision de procès, l'avocat doit avoir l'intime conviction de l'innocence de son client.
        • Il faut qu'il soit convaincant être convaincant et pour être convaincant il faut donc être convaincu.
        • On peut parler de l'humain, raconter que le client est détruit, malheureux, mais il faut avant tout démontrer, démontrer, démontrer.
        • Il faut jeter le doute dans l'esprit des magistrats et exploiter les failles de l'instruction.
        • il faut tenter d'expliquer que ça ne pouvait pas être lui qui a commis ces faits dont il a été condamné.
        • Il faut aussi essayer également de s'attaquer à la partie civile ou aux parties civiles, si on pense qu'elles ne sont pas complètement honnêtes. On essaie d'empêtrer la victime dans son mensonge si vous êtes convaincus, ou si vous avez découvert qu'elle n'a pas dit toute la vérité.

          Conséquences
          C'est évident que quelqu'un qui a été accusé à tort, en ressort totalement détruit, sa vie est détruite.

        • Sa vie sociale est fichue, sa vie familiale est souvent "mal barrée", ses relations conjugales deviennent compliquées voire impossible.

        • Il est ruiné, et souvent il a des dettes de partout parce qu'il a investi énormément pour prouver son innocence. Vous imaginez ces gens qui crient : "je suis innocent" et à qui on répond "paie".

        • Donc, malheureusement, les conséquences directes sont divorce, séparation, solitude, et souvent tentative de suicide


        • La responsabilité des juges
          Pour être indemnisé, vous pouvez faire une demande devant la commission d'indemnisation des détentions abusives, si vous avez été reconnu innocent (acquitté, non-lieu, relaxe).  Pour être indemnisé vous chiffrez vos différents préjudices, l'avocat plaide et la commission indemnise. Vous pourrez en faire appel, si vous pensez que le montant de l'indemnisation qu'on vous propose on n'est pas suffisant.

        • En principe tous les préjudices sont indemnisés : perte de l'emploi, le conjoint qui vous a plaqué. Tout dépend de la durée de la détention, des conditions. Les dommages financiers en cas de révision sont minimes : en moyenne

        • C'est évident qu'il faudrait qu'il y ait une réforme sur la responsabilité des juges, que l'on puisse avoir la possibilité de se retourner contre le juge, et que ce ne soit pas simplement l'État du pays concerné qui reconnaisse qu'il y a eu une erreur.

        • Un juge qui dirait : "je me suis trompé, je suis désolé, j'ai commis une erreur", ça aurait plus de poids, et du bon sens. Car tous ces hommes et ces femmes accusés à tort sont salis. Ils ont fait de la prison et c'est généralement ce que l'on retient.

          Un autre recours : la médiatisation


        • C'est vrai que quelques dossiers d'erreurs judiciaires sont médiatisés. Mais très peu, le site de la FONDATION FEPH est un moyen de médiatisation de ce type d'affaires. . C'est l'arme la plus importante pour clamer l'innocence. Les magistrats de l'institution judiciaire craignent énormément la presse.

        • La meilleure chose qui faire bouger la justice, c'est le scandale médiatique.