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Ne jamais faire la grève de la faim seul et isolé dans son coin.
La Fondation Européenne des Personnes Handicapées, dit clairement qu'elle ne conseille pas à quiconque de faire une grève de la faim.
C'est un mode d'action qui se prend uniquement par la personne concernée.
Par contre c'est souvent l'unique moyen de faire la grève, pour les personnes qui sont victimes d'injustices.
Toutefois, si pour vous ce mode d'action de revendiquer vos droits devient la seule possibilité qui vous reste pour vous faire entendre:
Vous devez élaborer avant de mettre en action votre grève de la faim, une stratégie de groupe:
- Ne faites jamais la grève de la faim seul et isolé dans votre coin.
- Parlez en autour de vous à d'autres personnes, surtout à des personnes qui sont dans des situations de victimes qui ressemblent à la vôtre.
- Réunissez vous, et faites cette grève de la faim à plusieurs personnes réunies dans un même lieu, pour faire plus parler de vous.
- Préparez vos revendications sur des supports;
1°) Des affiches sur grands panneaux avec des slogans visibles de loin, que vous mettrez à la visibilité des passants voir des automobilistes
2°) De petits tracts revendicatifs que vous distribuerez largement en amont et pendant.
3°) Préparez des lettres ouvertes adressées aux journalistes de la presse écrite, radios et télévisions. d'autres adressées aux administrations concernées par vos injustices, d'autres adressées aux politiques, de votre ville, de votre région, voir du président de votre pays, etc....
- Préparez dans les détails la mise en scène et l'organisation de votre grève. ( Sachez que comme toute grève: la réussite d'une grève de la faim dépend du nombre de grévistes présents, actifs et non violents)
4°) Avant de vous lancer dans l'action de la grève en groupe: Parlez de la cigarette, voyez si parmi vous il y a fumeurs et non fumeurs, et programmer des solutions de vie en commun (par exemple les fumeurs ne fumeront qu'a l'extérieur du lieu de vie). c'est important pour éviter ensuite des querelles inutiles qui pourraient mettre en péril votre action revendicative.
- Recensez un lieu où vous vous rassemblerez à plusieurs personnes pour y faire en groupe votre grève de la faim. Comment choisir ce lieu? ( exemple: regardez cet élu municipal et député qui a fait la grève de la faim devant l'Assemblée Nationale, un lieu exemplaire!), réfléchissez, trouvez si possible un lieu où les personnes que vous voulez sensibiliser passent fréquemment et où de nombreux publics passent et vous verront de loin. Y être vu c'est très important.
- Ce lieu sera publique ou privé, si privé demandez une autorisation écrite du propriétaire pour éviter d'y être délogé, si publique, par exemple une place de parking payant mettez y un vieux fourgon en règle et payez l'horodateur.
- Ce fourgon pourra vous servir d'hébergement, prévoir couvertures et matelas, prévoir un petit groupe électrogène pour avoir de l'électricité et chauffage voir climatiseur si nécessaire, voir une télévision et des revues et livres pour occuper votre temps, prévoir un stock de bouteilles d'eau et des verres car vous de devrez penser à vous hydrater, prévoir une petite table pliante et des chaises pliantes pour les passants qui souhaiteront s'arrêter et parler (voir pour ces derniers des amuses bouches et des jus de fruits, l'alcool est à proscrire)
- Prévoir des téléphones portables avec chargeurs pour communiquer les numéros où les médias et les administrations et politiques pourront vous contacter pour prise de rendez vous uniquement.
- Prévoir un groupe de personnes non grévistes qui se relaieront sans cesse auprès de vous, pour vous seconder, vous accompagner, vous éviter des dépenses d'énergies, et faire des gestes à votre place, soit tenir l'intendance.
- Et très important: précisez clairement vos revendications, quels sont les objectifs de votre grève, bien définir les points que vous souhaitez obtenir à l'issue de cette grève. Numérotez ces points de revendication sur lesquels vous ne céderez pas. Et précisez préalablement entre vous, les points de revendications sur lesquelles vous êtes d'accord si vous les obtenez pour lever votre grève.
"Limites du jeûne"
Deux cas demandent des précautions particulières:
Les personnes fragiles ou perturbées psychologiquement qui risquent d'avoir des réactions disproportionnées à des situations autrement sans gravité.
Et les personnes obèses qui auront une nourriture déséquilibrée au moment où le corps se nourrit de lui-même.
L'organisme humain, jeune et en bonne santé, peut supporter un jeûne total, mais n'excluant pas la prise de boisson, pendant une période assez longue, jusqu'à trois mois (comme en témoigne l'histoire de 9 détenus de la prison de Cork (Irlande) en 1920 dont le jeûne a duré 94 jours, il y eut aussi celui de Bobby Sands mort à Belfast le 5 mai 1981 après avoir engagé une grève de la faim sans retour le 1er mars) si la personne est bien portante et bien nourrie au moment du début du jeûne. La physiologie s'adapte rapidement en mobilisant les réserves internes, mais, assez vite (en moyenne au bout de 3 à 4 semaines), la poursuite du jeûne peut comporter des risques importants, notamment vers la fin, sur le rythme cardiaque. Un suivi médical est vital au moins à partir de la 4° semaine (plus ou moins suivant l'état de santé, les conditions du jeûne et la nature des réserves au départ).
Les effets physiologiques du jeûne
Lorsque aucune nourriture n’est absorbée, l'organisme est contraint de puiser sur lui-même ses sources d'énergie. Il va d'abord utiliser le glucose du glycogène, une molécule de réserve contenue dans le foie, puis les acides gras des tissus adipeux et enfin, les protéines musculaires, d'où la "perte de muscle". Le corps, le cerveau et les tissus nerveux ont besoin de glucose pour un métabolisme normal (en régime normal, le cerveau consomme environ 120 g de glucose par jour). Une fois le glucose transformé, le métabolisme du corps est donc en carence. Une alternative vers une autre source d’énergie peut être faite, cependant, certaines parties du cerveau ont besoin exclusivement de glucose, et des protéines sont nécessaire à sa production. Si le manque de protéines devait se prolonger, la mort s’ensuivrait.
Herbert M. Shelton a supervisé durant une période de plus de 50 ans des patients jeûnant à l’eau uniquement jusqu’à 90 jours ; selon lui, après une période approximative de trois jours de jeûne, la sensation de faim devient habituellement très peu fréquente ou disparaît complètement. Shelton déclara la faim ressentie durant les trois premiers jours de jeûne est due à une « irritation gastrique » et non une « véritable faim ». Une deuxième faim apparaît une fois que le corps a brûlé toutes ses ressources (en général au bout de 3 semaines), c’est à ce moment que le jeûne doit être stoppé, pour éviter tout dégât irréversible et permanent à l’organisme.
Désiré Mérien a aussi guidé des milliers de jeûneurs et propose une méthode de jeûne progressive, pour éviter les inconvénients du jeûne à l'eau direct et pour mieux le maîtriser. Sauf en cas d'obésité, notre poids dépend du type de nourriture que nous absorbons. A chaque palier, on élimine certains aliments (viande/alcool/sucre, pain, fruits/légumes, jus/bouillons) et on attend que le poids se stabilise avant de continuer. Pour éviter le risque d'une sortie trop rapide du jeûne, on réintroduit ces aliments progressivement dans l'ordre inverse.
On peut jeûner longtemps dès la première fois, mais c'est risqué et il vaut mieux découvrir le jeûne petit à petit, un jour par semaine, une semaine de temps en temps, un mois par an. Ainsi on découvre peu à peu les bonnes pratiques, les crises d'éliminations et l'on réduit les risques.
Lors d'un jeûne progressif, on ne ressent pas la faim. Si on le prolonge trop, on atteint une période de faim, de vitalité et d'activité destinée à une recherche naturelle de nourriture. Si l'on dépasse ce stade, on entre en phase d'inanition et l'on meurt. La faim peut ne pas apparaître en cas de maladie grave et irréversible. D'où un indispensable suivi médical.
Les personnes trop grosses maigrissent mais les personnes trop maigres grossissent. Les hygiénistes indiquent des poids de sécurité inférieurs de 14 % par rapport au poids normal, à ne pas dépasser sans suivi médical.
Dans quelques cas accidentels, les organes ont pu être pesés après jeûne et décès. Les graisses et parties malades ou blessées sont éliminées d'abord. Les organes essentiels, cerveau, cœur, os, sont préservés.